Dans un futur proche où l’intelligence artificielle prend le pas sur la nature, Rachel et Alvy, couple new-yorkais, décident d’avoir un enfant. Un géant de la technologie, vantant les mérites d’une maternité plus simple et plus paritaire, propose aux futurs parents de porter l’enfant dans un POD. Alvy a des doutes, mais Rachel, business-woman en pleine ascension, l’incite à accepter cette expérience…
Informations complémentaires
L’avis de la commission cinémas verts
The Pod generation plante son décor au creux d’une société newyorkaise futuriste, dans laquelle l’I.A règne en maître. Les carrières professionnelles, les relations amoureuses, le sport, les émotions… toute la vie des habitant.es est régie et optimisée par des applications. Il est désormais possible de partager la grossesse grâce à des utérus artificiels, les pods, permettant de voir l’évolution du fœtus et de lui inculquer toutes sortes de compétences in-utéro. Les sas de décompression de ce monde -pas si lointain du nôtre – sont des arbres artificiels dans lesquels il est possible d’ observer la nature à travers un écran qui la recrée numériquement.
Quelques professions de l’ancien monde continuent d’exister, à la marge. On suit ainsi Alvy, botaniste, qui entraine quelques étudiants à la découverte de la matière organique, et leur permet d’appréhender le vivant. Avec sa compagne, Rachel, jeune cadre en pleine évolution de carrière, ils souhaitent fonder une famille. Le Pod intégre alors le couple, et les questions fleurissent par petites touches.
Le nouveau film de Sophie Barthès vient questionner le rapport à la nature, humaine comme environnante. Avec douceur, la réalisatrice nous offre un regard nouveau sur la parentalité, et soulève de vraies questions bioéthiques.