Au début du XIXème siècle, un peintre français, Jean-Jacques Audubon, parcourt la Louisiane pour peindre tous les oiseaux du Nouveau Continent. La découverte des grands espaces sauvages encourage l’utopie d’une jeune nation qui se projette dans un monde d’une beauté inouïe. Depuis, le rêve américain s’est abîmé et l’oeuvre d’Audubon forme une archive du ciel d’avant l’ère industrielle. Sur les rives du Mississippi, Birds of America retrouve les traces de ces oiseaux, aujourd’hui disparus, et révèle une autre histoire du mythe national.
Ressources
- Affiche
- Dossier de presse
- Photos
- Bande annonce web
- Déclinaisons affiche
- Extraits
- Exposition proposée par le distributeur
- Site web de Jacques Loeille
- Dossier pédagogique du Museum de la Rochelle à l’occasion de l’exposition Audubon de 2018
- Sur les ailes du monde, Audubon, bande-dessinéee
- La Ligue de Protection des Oiseaux, et ses délégations territoriales (Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes)
- Sites d’observation des oiseaux en Nouvelle-Aquitaine
QUELQUES FILMS EN ECHO
- Tout ce que nous respirons de Shaunak Sen
- Langue des oiseaux de Eric Bullot
- Seule la terre est éternelle de François Busnel et Adrien Soland
- La Disparition de Jonathan Millet
Informations complémentaires
L’avis de la commission cinémas verts
Après son premier documentaire « Le Journal de Théodore Kracklite » où Jacques Loeuille suivait les traces d’une expédition archéologique imaginaire, le réalisateur s’attaque ici à une histoire bien réelle et pourtant tout aussi onirique : celle de l’ornithologue et naturaliste français : Jean-Jacques Audubon. 1810 : Audubon a 25 ans et il décide de répertorier les oiseaux d’Amérique. Il ne sait pas encore que son travail titanesque sera capital et deviendra la mémoire « vivante » d’une faune quasi disparue 200 ans plus tard. Le documentaire prend place à notre époque où l’utopie du Nouveau Monde n’existe plus : l’oeuvre d’Audubon devient alors une archive du ciel d’avant l’ère industrielle. Véritable voyage au coeur de la Louisiane, le long du Mississippi, le spectateur oscille entre ses peintures, les témoignages des peuples indiens et le paysage actuel. Sans jamais rentrer dans le jeu de la culpabilisation, le lien se tisse entre disparition animale et humaine. Un travail de mémoire poétique et nécessaire.